Tout savoir sur la Zéolithe

Un cadeau de la nature

Les zéolithes (elles sont très nombreuses dans la nature) sont composées de minuscules cristaux extrêmement poreux, dont la structure caractéristique est très appréciée dans le monde de l’industrie, mais aussi, et de plus en plus, dans celui de la santé. Elles font d’ailleurs l’objet de nombreuses recherches. Elles existent sous une forme naturelle et sous une forme synthétique, avec des usages différents.

Elles ont été découvertes en 1756 et considérées comme une nouvelle classe de minéraux. À cause de leur capacité à gonfler sous l’effet de la chaleur, on les a baptisées zéolithes, du grec zeo « bouillir » et lithos « pierre »… la pierre qui bout. Ces minéraux appartiennent au groupe des silicates.

Au fur et à mesure des années, entre autres découvertes, on a observé que les cristaux de zéolithes pouvaient être déshydratés d’une façon réversible, sans aucune modification apparente de leur morphologie ni de leur transparence. On a aussi découvert que l’échange d’ions dans le cristal était réversible. De ces propriétés, et de bien d’autres, ont découlé une multitude d’applications.

En France, il existe des gisements de zéolithe dans le Massif central et une usine de production à Honfleur.

Structure et composition

Ce sont des cristaux microscopiques principalement composés de silicium et d’aluminium, dont la caractéristique majeure est leur grande porosité. Ils sont constitués de cavités et de pores dont la forme leur permet de reconnaître des espèces qui n’ont qu’un dixième de nanomètre de différence au niveau moléculaire, et d’autoriser ou de refuser leur passage.

On appelle d’ailleurs les zéolithes « tamis moléculaires ». Leurs espaces vides sont occupés par des cations et des molécules d’eau qui sont mobiles au sein de leur structure, et qui permettent non seulement des permutations d’ions mais aussi la possibilité d’échanger les molécules d’eau par d’autres molécules.

La composition chimique des zéolithes est proche de celle des argiles, ce qui explique en partie leur intérêt dans les domaines de la santé. La différence entre les deux s’établit sur le plan cristallographique : les argiles ont une structure feuilletée ou fibreuse, tandis que les zéolites ont une structure tridimensionnelle, ce qui représente un autre avantage par rapport aux argiles.

Trois composants

• son squelette en trois dimensions où l’aluminium et le silicium peuvent être remplacés par un autre élément et dont la structure d’ensemble est constituée par la répétition de « cages » interconnectées de tailles variées,

• des cations qui assurent la neutralité électrique de l’ensemble,

• de l’eau qui occupe les vides du squelette.

Les zéolithes naturelles

Elles se forment en plusieurs centaines ou milliers d’années dans les lieux où les roches et les cendres volcaniques réagissent avec des eaux alcalines souterraines, ou bien dans les couches de dépôts organiques. Elles sont très rarement pures (le plus souvent contaminées par d’autres minéraux métalliques, du quartz ou d’autres zéolithes, ce qui les rend impropres à beaucoup d’applications industrielles.

Les zéolithes naturelles comptent 8 familles. En tout, plus de 50 types différents.

Deux cents ans après leur découverte par Cronstedt en 1756, le monde scientifique pensait que les zéolithes naturelles (minérales) étaient des constituants mineurs des roches basaltiques et volcaniques. On le leur avait trouvé aucune application particulière. Mais à la fin des années 1950, on a découvert et étudié d’importants gisements de zéolithes naturelles dans des dépôts sédimentaires des États-Unis. On a donc commencé à les exploiter et à les commercialiser en tant qu’adsorbants (surfaces solides sur lesquelles peuvent se fixer des atomes, des ions ou des molécules en phase gazeuse, liquide ou solide).

Les domaines industriels où elles ont le plus de succès sont les opérations de séparation, de déshydratation et de purification de l’air, dans l’industrie papetière, les ciments et les bétons et, surtout, dans la fertilisation des sols.

Du côté de la biomédecine, leurs applications sont nombreuses. Par exemple, la cicatrisation des plaies, la délivrance d’agents antibactériens, l’enrichissement de l’air en oxygène pour les patients déficients pulmonaires, la détoxification, etc.

Les zéolithes synthétiques

Vers 1945, on commence à étudier la synthèse des zéolithes pour produire des types très purs et de structure uniforme. Pour y arriver, on n’a besoin que de silice et d’alumine qui sont très abondants dans la nature. D’autres types peuvent donc être créés pratiquement à la demande.

Les zéolithes synthétiques présentent l’avantage d’être très pures et de structure uniforme. Aujourd’hui, il existe plus de 150 types utilisés dans l’industrie, en tant qu’échangeurs d’ions, tamis moléculaire, catalyseurs, séparateurs des gaz…

Ces zéolithes ont de nombreuses applications. Par exemple, pour de nouvelles techniques de séparation et de purification de l’air ainsi que, grâce à la catalyse, pour la production d’essence et la séparation des liquides et des gaz, comme pour purifier du méthane ou extraire du CO2. Les zéolithes de type Y servent ainsi de catalyseurs pour le « craquage catalytique », qui sert à briser les longues molécules d’hydrocarbures pour obtenir des produits organiques intéressants, comme l’essence des voitures.

Les propriétés d’échange d’ions des zéolithes leur permettent de piéger les métaux indésirables et de les empêcher de pénétrer dans les écosystèmes et la chaîne alimentaire. Des études rapportent que les zéolithes pulvérisées, en particulier la clinoptilolite, réduisent le transfert de métaux lourds, tels que le cuivre, le plomb et le zinc, des sols aux plantes. Elles sont également utilisées comme échangeurs d’ions pour adoucir l’eau.

On les utilise aussi dans la fabrication des lessives et des détergents pour remplacer les phos­phates qui sont trop polluants.

Et en tant que thermorégulateurs, ce sont des collecteurs efficaces pour le stockage de l’énergie solaire, entre autres.

Guide soufre organique

Un trésor pour la santé

Dans le domaine du bien-être et de la santé, les zéolithes les plus utilisées sont d’abord la clinoptilolite (la plus courante), puis la mordénite et la chabazite.

La zéolithe utilisée comme complément alimentaire peut être modifiée, par exemple : hydratée, micronisée ou subir une activation tribomécanique (la zéolithe activée) qui permet d’obtenir de minuscules particules (0,5 micron) extrêmement bien absorbées par l’orga­nisme. Ces trans­formations augmentent les surfaces d’échange avec l’environnement et donc elles optimisent les propriétés et les bienfaits de la zéolithe.

Sa structure poreuse, qui agit comme un tamis moléculaire, lui permet d’absorber puis de retenir des molécules de tailles diverses. Elle est donc capable de piéger dans l’organisme une vraie diversité de micro-organismes et de microparticules nocives.
La zéolithe activée est en particulier reconnue pour sa capacité à fixer les métaux lourds, donc à détoxiner l’organisme. Ce mécanisme de détoxification des métaux lourds, en particulier le plomb, le mercure, l’arsenic et le cadmium, permet à la zéolithe d’améliorer, entre autres, l’état psychique et les perfor­mances cognitives (facilité de concen­tration) chez les enfants hyper­actifs.

Des études ont été faites pour confirmer la sécurité d’utilisation de la zéolithe qu’on emploie pour se détoxifier des métaux lourds ingérés dans les aliments et l’eau, ou bien respirés. Les résultats varient selon le mode d’administration – spray, gouttes, prise orale de poudre – mais quels qu’ils soient, aucune de ces études n’a détecté d’interférence préjudiciable entre la zéolithe et les métaux utilisés dans le corps : implants dentaires, broches, vis, plaques ou clous…

Bien qu’aucune étude spécifique sur ce sujet n’ait été réalisée, on peut en déduire que la zéolithe n’interfère pas sur eux, au moins à court et moyen terme.

En revanche, il est probable que la zéolite débarrasse l’organisme des particules métalliques relarguées au fil du temps dans le sang et la lymphe par ces appareillages.

Des études démontrent la réduction des radicaux libres chez les personnes prenant de la zéolithe activée. C’est un effet bienvenu dans un monde où la présence accrue de composés toxiques et de métaux lourds dans l’environnement, les aliments et les produits d’usage quotidien favo­rise leur surproduction par l’organisme.
Dans une étude menée sur 41 personnes, cette activité de la zéolithe contre les radicaux libres s’est également montrée un excellent facteur d’amélioration de leur profil lipidique, qui a permis d’observer dans leurs analyses une diminution de leur mauvais cholestérol et de leur cholestérol total.

L’action des radicaux libres dans l’organisme aggrave le stress oxydatif qui provoque des dommages au sein des cellules pouvant entraîner des maladies dégénératives comme l’obésité, le diabète, l’athérosclérose, des maladies neurologiques, des cancers et un vieillissement des cellules. Or, chez l’animal la zéolithe a un effet reconnu : elle permet d’enrayer le stress oxydatif (cet effet n’a pas encore été expérimenté sur l’homme).
Une des premières études réalisées sur l’homme a mis en évidence son activité immuno­stimulante. Après 6 à 8 semaines de supplémentation en zéolithe, les auteurs ont enre­gistré chez les sujets une augmentation de leurs lymphocytes (globules blancs), les acteurs principaux du système immunitaire.
La zéolithe permet également de contrôler l’inflammation, par exemple dans les intestins qui, en cas de stress ou d’une agression (microbes, toxiques, intolérance alimentaire…) développent des réactions inflammatoires. Elle agit alors en améliorant la perméabilité intestinale. Elle corrige aussi la flore bactérienne intestinale.
Une autre étude clinique chez des patients souffrant d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une gastrite engendrés par la prise d’anti-inflammatoires a enregistré une nette amélio­ration dans plus de la moitié des cas, grâce à l’aptitude de la zéolithe à capter les ions acides.

L’efficacité d’une cure de zéolithe est également reconnue en tant que détoxifiant contre l’excès d’urée provoqué par une alimentation trop riche en protéines, qui crée une grande quantité de dérivés ammoniaqués chargeant le foie et intoxiquant l’organisme. Cela peut être le cas, par exemple, chez les sportifs.

On a aussi constaté chez la majorité des personnes prenant de la zéolithe activée en complément d’un traitement médical une amélioration rapide de leur vitalité, leur état général et leur appétit.
Les résultats obtenus chez les patients subissant une chimiothérapie ou une radiothérapie montrent que leur traitement est mieux supporté grâce à la prise de zéolithe, permettant d’amé­liorer leur état de santé général, et d’augmenter leur durée et leur qualité de vie.

La zéolithe est également active pour combattre les virus en application locale (herpès) ou bien orale (adénovirus, entérovirus).

Dans la plupart des cas de diabète qui ont été étudiés, une stabilisation et une diminu­tion nettes de la quantité de sucre dans le sang ont été observées.

Au niveau de la peau, la zéolithe a la propriété de détoxifier et d’activer l’élastine, et de favoriser la synthèse du collagène. Elle est recommandée pour soigner les brûlures et les plaies légères, pour agir contre l’alopécie, pour lutter contre le vieillissement de l’épiderme et pour éliminer totalement et rapidement de nombreuses infections de la peau (entre autres le Candida).

Une supplémentation en zéolithe permet donc d’améliorer le bien-être général et la santé, en agissant aussi bien au niveau de la santé physique dans de nombreux domaines qu’on n’a pas fini d’explorer, qu’à celui des performances cognitives.

Usage de la Zéolithe

Aujourd’hui, dans le domaine de la santé, la zéolithe clinoptilolithe est un dispositif médical agréé en France et dans de nombreux pays.

La Zéolithe clinoptilolite surfine (environ 5 microns) d’Apoticaria, extraite dans les Balkans, a une capacité d’absorption étonnante et une grande disposition aux échanges ioniques. C’est la variété dont les propriétés thérapeutiques sont les meilleures.

Des analyses toxicologiques in vitro et in vivo ont établi l’absence totale d’effets secondaires sur l’organisme de la zéolite activée par micronisation tribomécanique, à court, moyen et long terme. Elle est néanmoins contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes.

Au vu de ses capacités d’absorption, il est important de prendre la zéolithe à distance des repas et de tout médicament. Et il est recommandé de bien s’hydrater au long de la journée.

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Apoticaria, Clinoptilolite, Surfine, Zéolithe